Divagation, noyade, puis, un éclat de lumière, je retrouve mes esprits, sans souvenirs, mon corps comme engourdi, des tensions dans toutes les articulations. J’ai la sensation qu’elles ont fonctionné dans le mauvais sens. Excitation de retrouver la nuit mêlée de l’angoisse de voir le soleil se coucher. Folie. Et quand je vois ces corps, j’ai envie de coller ma truffe contre ces nuques, de sentir l’odeur du chlore incrusté dans les peaux estivales. Et le matin c’est toujours ce même trou noir, je ne sais plus quand je dors. Est-ce mes rêves ou ma vie que j’oublie ?
« WEIRDO » EST COMME UNE HALLUCINATION VIVE, UNE AMBIVALENCE CONSTANTE ENTRE CE QUE L’ON VOIT ET CE QUE L’ON INTERPRÈTE. ON NE SAIT JAMAIS VRAIMENT SI ON PEUT SE FIER À L’IMAGE.
C’EST UNE COMPARAISON SUBTILE ENTRE LES CONTES DE LOUPS-GAROUS EST UNE JEUNESSE QUI VIT LA NUIT ET COTOYE LA FOLIE PLUS LE PETIT MATIN SE RAPPROCHE.
LE QUESTIONNEMENT DE LA NORME AINSI QUE DE LA VÉRACITÉ DES IMAGES SONT DES PORTES D’ENTRÉES À LA NARRATION. TRÈS LOIN DE LA REPRODUCTION DU RÉEL, CE TRAVAIL EST CONSTAMMENT À LA FRONTIÈRE DU RÊVE. LES DIFFÉRENTS FORMATS DEMANDENT AU SPECTATEUR DE SE DÉPLACER DANS L’ESPACE D’EXPOSITION. S’ÉLOIGNER LUI PERMET D’AVOIR UNE IMPRESSION GLOBALE DE LA NARRATION ALORS QU’EN S’APPROCHANT IL PEUT PRENDRE LE TEMPS DE S’INTÉRESSER DE MANIÈRE INDIVIDUELLE À CERTAINES PHOTOGRAPHIES.